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WB: Nous vous posons aussi la question: Pourquoi vous voyez-vous, dès l'automne 2007, comme le bon candidat du Haut-Valais au Conseil des Etats?...: Je suis depuis 25 ans avocat et notaire en Haut-Valais et je fais de la politique depuis à peu près autant d'années. Il s'agit pour moi de mettre mon expérience professionnelle, ma compétence politique et mon réseau de relations au service des intérêts des habitants du Valais. Le Parti chrétien–social du Haut-Valais s'est décidé pour René Imoberdorf. Qu'est-ce que René Imoberdorf a qu'Albert Bass n'avait pas? L'expérience en tant que président de la commune ainsi que l'expérience professionnelle d'un enseignant qui connaît un domaine aussi vaste que toute la thématique de l'éducation. Il exerce en outre des mandats politiques. . . . ce que vous, comme Bass, ne faites plus non plus? C'est exact. Et certains y verront un désavantage pour moi. «J'ai déjà l'expérience de Berne» Qu'avez-vous que René Imoberdorf n'a pas? J'ai déjà presque cinq années d'expérience politique à Berne en tant que vice-président du groupe PS et vice-président de la Commission de gestion. En outre, je préside une association nationale qui compte presque 50'000 membres, Suisse Rando, anciennement Fédération suisse de tourisme pédestre. Pensez-vous qu'il y aura d'autres candidats haut-valaisans au Conseil des Etats? Je pense qu'il y en aura encore un de l'UDC. Ce qui ne change rien à ma candidature. Elle ne dépend pas des éventuels autres candidats. Vous avez annoncé votre candidature assez longtemps à l'avance. La politique est-elle une drogue pour vous? Eprouvez-vous un besoin compulsif de recevoir des mandats? Ces quatre dernières années, je n'ai pas exercé de fonction politique et ma qualité de vie a certainement été meilleure. Pourtant, c'était toujours avec plaisir que je faisais mon travail à Berne. Quant à parler d'une drogue, ce n'est vraiment pas le cas. Je sais ce dont j'ai besoin et aussi ce dont je n'ai pas besoin... Mais alors, pourquoi vous imposez-vous ce comeback politique? Je me considère comme un homme privilégié. Matériellement, tout va bien pour moi, j'ai un environnement familial fantastique et j'ai pu bénéficier d'une bonne éducation. Ma nature me pousse à rembourser un peu tout ça en m'engageant activement. Et pourquoi précisément dans la politique? Pourquoi pas? Je m'engage par exemple aussi dans la promotion du tourisme par le biais de ma présidence à Suisse Rando, je m'engage pour le Château de Loèche ou le Forum Migration du Haut-Valais que je préside. Ce dernier constitue l'un des principaux défis politiques de ce siècle. Lorsque l'on s'engage pour de tels projets, on doit souvent courir après l'argent. Lorsque l'on a un mandat, les portes s'ouvrent beaucoup plus facilement devant vous. «La double vacance améliore les perspectives» Mes ambitions sont aussi nourries par le fait qu'il y a cette fois-ci une double vacance. Mes chances de succès sont meilleures. J'ai constaté en outre, durant les années passées à Berne, que le type de politique pratiquée au Conseil des Etats me correspond mieux. On y travaille dans de petites sous-commissions, les bons arguments y sont mieux entendus. Malgré tout: vos chances restent faibles. Je veux simplement reprendre là où on s'est arrêté il y a quatre ans. Cette fois, la situation de départ m'est nettement plus favorable. En 2003, je me suis présenté contre un candidat qui n'était en poste que depuis quatre ans. Les gens ne veulent pas échanger un haut- valaisan en poste après quatre années déjà, et qui plus est quand il a le mérite de Paul Escher. Il y a quatre ans, il n'était pas non plus question d'alternance. Pour réussir, vous allez aussi avoir besoin de tout le soutien du Bas-Valais. Pourquoi les Romands donneraient-ils leurs voix à un haut-valaisan de gauche pour le Conseil des Etats? Parce que je suis assez bien connu dans le Valais francophone. Loèche/Susten est tout près de la frontière linguistique. On me connaît parce que j'écris parfois des chroniques pour le "Nouvelliste" et que j'ai déjà pu mener une campagne électorale cantonale il y a quatre ans. En outre, je participe aussi au groupe de réflexion sur l'unité cantonale. «Je serai le seul candidat socialiste» Il ne suffit pas d'être connu pour récolter des voix . . . J'aurai des chances si les gens réalisent pour quelle fonction je me porte candidat. Je ne serai pas à Berne un représentant d'une région pas plus qu'un représentant du programme de mon parti: je serai le représentant de l'état du Valais. Les gens doivent donc décider s'ils veulent envoyer à Berne quelqu'un qui connaît la mécanique et, plus personnellement, les décideurs jusqu'au Conseil fédéral, ou s'ils préfèrent envoyer quelqu'un pour qui tout est nouveau. Parlons de la stratégie électorale de votre parti. Doit-on s'attendre à une candidature unique pour le canton? Oui, c'est ainsi que l'on s'est entendu. Peter Jossen sera le seul candidat socialiste pour le canton du Valais. Avec une liste féminine au Conseil national? Comment est-ce que ça se présente pour le Conseil national? On prévoit une liste cantonale commune avec quatre femmes en plus des deux conseillers actuels Stéphane Rossini et Jean-Noël Rey. La décision finale sera prise, comme pour moi, lors du congrès cantonal du parti, le 2 juin prochain. Est-ce qu'un retour au Conseil national, pourquoi pas avec le soutien de Thomas Burgener en tant que co-candidat sur une liste solide du PS haut-valaisan, n'a jamais été un but pour vous? Ce qui a toujours été clair pour moi, c'est que je ne me présenterai jamais contre Rossini et Rey. Ils font bien leur travail et sont mes amis. Nous aimerions bien collaborer tous les trois à Berne. Ce qui veut dire que nous allons nous épauler et non pas nous battre les uns contre les autres. Et en ce qui concerne le conseiller d'Etat Thomas Burgener, sa candidature au Conseil national lui poserait à lui comme au parti un gros problème de crédibilité, ce dont il est parfaitement conscient par ailleurs.
«Thèmes à traiter» Si vous étiez élu, quels thèmes aimeriez-vous traiter en priorité ? Je me considère comme un "Brückenbauer" (bâtisseur de ponts). A deux exceptions près, Mörgeli et Schlür, je peux travailler avec tout le monde au Palais fédéral. Mes priorités sont pour des thèmes comme l'énergie, lorsqu'il s'agit d'utiliser l'eau, de mieux isoler les bâtiments historiques pour économiser de l'énergie et de créer dans la lancée des postes de travail décentralisés. Je suis en outre pour un tourisme doux, une agriculture plus biologique, une alimentation saine et une activité physique pour mettre un frein à l'explosion des coûts de la santé. Il y a dans ces domaines un potentiel énorme. Pour trouver des solutions qui conviennent à la majorité, nous avons besoin de gens qui s'engagent dans ces différents domaines, qui comprennent de quoi il s'agit et qui sont également très motivés. «Je m'entends très bien avec Fournier» Vous ne craignez pas qu'avec un représentant de gauche et un représentant de droite aux Etats, la voix du Valais ne puisse pas se faire entendre? Jean-René Fournier et moi, nous tablons sur les mêmes valeurs de bases. Je peux très bien collaborer avec lui, même si nos biographies diffèrent. La présence d'un homme du PS pour expliquer clairement les intérêts de notre canton, aussi bien au Conseil des Etats que auprès des deux conseillers fédéraux de notre parti, ne peut être qu'un avantage. Ce n'est pas en réclamant toujours plus pour la région et pour le programme du parti qu'on gagne du respect mais en contribuant à trouver des solutions réalisables. «Double de travail» Vous savez que vous avez absolument besoin du soutien de la droite. Déjà en 2003. A la fin, j'ai eu de la malchance en raison du système proportionnel. Mais le résultat de 2003 me laisse confiant. J'ai été fortement encouragé, j'ai reçu un nombre incroyable de réactions positives. C'est pourquoi j'aimerais essayer encore une fois. Ma candidature est une offre au peuple valaisan. Je me soumettrai au jeu de la concurrence avec des moyens loyaux. Combien ce combat va-il vous coûter? J'ai besoin de deux fois plus de voix qu'en 2003 et j'investirai pour ça deux fois plus de travail. La campagne sera financée par des fonds personnels. J'évalue le coût à plusieurs dizaines de milliers de francs. Le fonds du parti réservé aux élections pourra être utilisé entièrement pour les élections au Conseil national. Interview: tr En une phrase Changement climatique: je n'aurais jamais imaginé que ce sujet puisse toucher les gens à un tel point partout dans le monde. Energie nucléaire: elle fait partie de la problématique de l'approvisionnement en énergie mais n'en est pas la solution et elle est superflue dans notre canton qui est un véritable château d'eau. Coûts de la santé: il faut investir davantage dans la promotion de la santé que dans la guérison des maladies. Structures d'accueil extrascolaires et extrafamiliales: une nécessité, reconnue de plus en plus par l'économie. TVA: il faut simplifier le système mais pas en introduisant un taux unique qui ne soit pas équilibré du point de vue social. NLFA branche ouest: la question est avec quelle majorité au parlement et avec quel argent pourrait-on la réaliser. Loup: les fanfaronnades ne serviront ni ses adversaires ni ses défenseurs . Valais 2020: j'aimerais un canton du Valais qui commence à bâtir avec le soleil.
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