Questions et réponses |
Projet d'avenir Valais 2015
1. Quelle est ta motivation Je fais de la politique depuis plus de 25 ans. J'ai pu faire des études passionnantes et je suis depuis 25 ans avocat et notaire indépendant dans le canton du Valais. Je m'estime privilégié et j'aimerais rendre un peu de tout ça aux gens qui m'ont toujours soutenu. 2. Quels sont tes projets d'avenir pour le Valais? Je veux m'engager pour que notre canton et ses habitants aient toujours un avenir en 2015. Mes chances sont intactes. Si le grand favori, Jean-René Fournier, est élu au premier tour – un scénario prévu par la plupart des observateurs – je pourrai réussir au deuxième tour. Mais seulement, si je peux faire un excellent résultat au premier tour. 4. Pourquoi est-il important pour toi de revenir dans la politique nationale? Il y a quatre ans, je n'ai pas été réélu au Conseil national bien que j'aie récolté davantage de voix personnelles que Jean-Noël Rey. Les gens en Valais n'ont pas voulu que je sois exclu de la politique bernoise. Je veux penser à l'avenir et c'est pourquoi j'ai décidé de présenter de nouveau ma candidature et d'essayer de revenir sur la scène politique à Berne. Les deux sièges des conseillers aux Etats valaisans sont à pourvoir. Et je veux de nouveau tenter ma chance. 5. Qu'en est-il du jeu d'équipe avec les autres parlementaires? Je me suis toujours considéré comme le membre d'une équipe qui défend les intérêts de tout le Valais. Je suis persuadé qu'un représentant du PS au Conseil des Etats peut apporter plus pour le canton du Valais. Il y a beaucoup de projets en cours qui ont besoin d'être défendus par quelqu'un disposant d'un vaste réseau de relations. Mon expérience et mes contacts devraient me permettre de contribuer au succès. J'aimerais pouvoir rassembler en un tout mon parcours professionnel et mes activités politiques actuelles à Berne. En 2003, j'ai fait plus de 40 pourcents des voix contre Rolf Escher, le Conseiller en poste. Au deuxième tour, j'ai gagné à Sierre, à Loèche et dans environ 10 autres communes, et cela malgré le fait que mon opposant n'avait été en poste que depuis 4 ans et que personne ne voulait qu'il s'en aille. Maintenant qu'il y a deux nouveaux candidats, mes chances sont meilleures. Le „tournus“ est un accord préjudiciable entre les „jaunes“ (CSPO, parti chrétien-social du Haut-Valais) et les „noirs“ (CVPO, parti démocrate-chrétien du Haut-Valais), suivant lequel un conseiller en poste doit céder sont siège après 8 ans au parti de la même famille politique. Ce système a eu pour conséquence que des personnalités parfaitement qualifiées et reconnues comme le Dr. Hermann Bodenmann, le Dr. Odilo Guntern, Peter Blötzer, Daniel Lauber ont dû quitter Berne après 8 ans et le canton du Valais n'a donc jamais pu obtenir la présidence du Conseil des Etats. Pour moi, une chose est claire: ce système de tournus doit cesser. C'est une argumentation cousue de fil blanc: la représentation du canton du Valais doit être bilingue car environ 70 pourcents de l'administration centrale à Berne est de langue alémanique. S'il sait utiliser intelligemment son bilinguisme, c'est un grand avantage pour le Valais d'avoir un représentant de chacun des territoires linguistiques. En outre, le parti majoritaire aurait pu depuis longtemps faire inscrire dans la constitution ce droit du Haut-Valais pour régler le problème correctement du point de vue juridique. 9. Tu parles d'une représentation intelligente du Valais à Berne. Qu'entends-tu par là? Les rapports de force politiques sous la coupole fédérale sont tout autres qu'en Valais: personne ne dispose d'une majorité absolue. Chacune des décisions majoritaires est le résultat de négociations entre des partenaires qui changent toujours. Le PDC n'a pas le droit en Valais – ni mathématiquement, ni sur le plan politique – à 100% des conseillers aux Etats. Aucun autre canton suisse n'envoie à Berne deux conseillers aux Etats du même parti. Seul Uri et Neuchâtel constituent une exception historique. Le PDC n'a plus que 28 conseillers nationaux. Le PS, par contre, en a 52. Le PDC en a certes plus au Conseil des Etats, soit 15. Le PS en a quand même 9, si bien que l'ensemble de la délégation PDC à l'Assemblée nationale compte 43 sièges alors que le PS en compte 61. L'expérience au niveau national. J'ai été conseiller national pendant presque 5 ans, vice-président de la Commission de gestion du Conseil national, j'ai été nommé, sans opposant, vice-président du groupe parlementaire PS et je préside Suisse Rando, une grande organisation, importante au niveau national. Aucun des deux candidats PDC n'a l'"expérience de Berne".
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